Avec l’évolution constante du monde professionnel et les exigences croissantes des salariés, le Comité d’Entreprise (CE), aujourd’hui intégré au Comité Social et Économique (CSE), joue un rôle plus crucial que jamais en 2025. Conçu pour être le porte-voix des employés, il participe activement au dialogue social au sein de l’entreprise, favorisant ainsi la représentation du personnel de façon plus dynamique et élargie. Alors que les transformations législatives, les enjeux écologiques, et la digitalisation impactent la vie économique et sociale des entreprises, les missions du comité se sont enrichies et diversifiées. Elles s’étendent désormais bien au-delà des traditionnelles consultations économiques et des négociations collectives, pour inclure une veille sur l’égalité professionnelle, la santé au travail, et l’amélioration des conditions de travail. Dans le même temps, la gestion des activités sociales et culturelles se modernise afin de mieux répondre aux attentes d’un personnel de plus en plus hétérogène. Entre responsabilités élargies et nouveaux outils, les rôles clés du comité d’entreprise ARC en 2025 réaffirment ainsi leur position centrale dans la gouvernance interne et le bien-être des salariés, tout en façonnant un avenir d’entreprise plus durable et inclusif.
Les missions consultatives et économiques fondamentales du comité d’entreprise ARC en 2025
Le comité d’entreprise ARC en 2025 continue d’exercer une fonction consultative essentielle, notamment en ce qui concerne les grandes orientations économiques et organisationnelles de l’entreprise. Cette mission repose sur un dialogue social structuré qui garantit une représentation du personnel efficace et une consultation économique approfondie.
Les membres du comité sont régulièrement consultés sur des décisions telles que :
- Les projets de licenciements économiques, qu’ils soient collectifs ou individuels, qui représentent des enjeux majeurs pour la protection des salariés.
- Les modifications profondes de la structure juridique de l’entreprise (fusion, scission, changement de statut).
- Les réaménagements du temps de travail, visant à optimiser la productivité tout en conciliant vie professionnelle et personnelle.
- Les procédures de redressement ou liquidation judiciaire, où l’intervention du comité permet de veiller à la défense des intérêts des salariés.
- Les recours au chômage partiel, désormais fréquents dans un contexte économique fluctuant.
- Le suivi des plans de formation professionnelle, essentiel à l’adaptation des compétences face aux mutations technologiques.
Par exemple, chez une grande entreprise industrielle partenaire ARC, le comité a récemment joué un rôle clé dans la consultation autour d’un plan de sauvegarde de l’emploi, négociant des mesures d’accompagnement social qui ont limité l’impact humain des restructurations. Cette capacité à peser sur les décisions stratégiques renforce la crédibilité et l’influence du comité.
Pour garantir une intervention pertinente et constructive lors de ces consultations, les membres bénéficient de formations techniques et juridiques, leur permettant d’analyser les données économiques et financières. Cela inclut l’accès aux expertises comptables et la lecture des indicateurs RH, composants clés de la négociation collective moderne.
| Domaine d’intervention | Fréquence moyenne des consultations | Exemple concret de projet |
|---|---|---|
| Politique sociale (conditions de travail, QVT) | Trimestrielle | Accord sur la mise en place du télétravail flexible |
| Situation économique (plans de sauvegarde, licenciements) | Semestrielle | Plan de sauvegarde d’Air France piloté par le comité |
| Orientation stratégique (fusions, digitalisation) | Annuellement | Transformation digitale chez Carrefour |
Outre la consultation, le comité d’entreprise ARC s’assure également de la protection des droits des salariés dans ces domaines critiques. Ainsi, il agit en garant vigilant pour prévenir toute dérive, en s’appuyant sur un dialogue social constructif entre la direction et les représentants du personnel.

La gestion des activités sociales et culturelles : un levier central pour le bien-être des salariés
Un aspect fondamental du comité d’entreprise ARC en 2025 concerne la gestion des activités sociales et culturelles (ASC). Cette responsabilité est un puissant levier d’amélioration du cadre de vie au travail et contribue de manière significative à la cohésion interne. Le budget alloué, généralement autour de 0,2% de la masse salariale, est utilisé pour proposer une palette d’avantages adaptés aux attentes actuelles des collaborateurs.
La diversité des actions menées est impressionnante et répond à plusieurs enjeux :
- Offrir des aides concrètes comme les chèques-cadeaux ou les prises en charge partielles pour les crèches d’entreprise, très appréciées par les jeunes parents. Par exemple, le plafond d’exonération des chèques-cadeaux est fixé à 196 € par an.
- Faciliter l’accès aux loisirs, avec des sorties culturelles, des abonnements sportifs ou des voyages organisés. De nombreuses entreprises comme Sanofi ont adopté des plateformes digitales pour fluidifier la réservation.
- Renforcer la solidarité interne par des initiatives de mécénat ou de soutien à des causes sociales, parfois au travers d’actions collaboratives avec la Fondation AG2R La Mondiale.
Le comité veille également à l’égalité d’accès aux ASC, la suppression du critère d’ancienneté ayant permis d’élargir considérablement le nombre de bénéficiaires. Cette mesure est importante pour éviter tout sentiment d’exclusion et favoriser l’esprit d’appartenance.
Des exemples concrets illustrent la portée de cette mission sociale :
- Chez Auchan, les activités proposées permettent non seulement d’améliorer la qualité de vie au travail, mais aussi d’engager davantage les salariés dans la vie de l’entreprise, avec un focus sur la communication interne et la participation collective (en savoir plus).
- Le dispositif de chèques-vacances chez Loxam permet aux salariés de bénéficier d’un avantage fiscal regroupé sous une gestion transparente et efficace, intégrant parfaitement les mutations du télétravail (détails ici).
| Type d’avantage social ou culturel | Plafond d’exonération | Exemple d’utilisation |
|---|---|---|
| Chèques-cadeaux | 196 €/an | Fêtes de fin d’année ou naissance |
| Titres-restaurant | 7,26 €/repas | Participation CSE pour les repas |
| Crèche d’entreprise | 2 540 €/an | Subvention aux frais de garde |
Le rôle du comité dans ce domaine dépasse la simple gestion budgétaire : il s’agit surtout d’un moyen de renforcer le lien social, de valoriser la diversité au sein de l’entreprise, tout en améliorant l’attractivité et la fidélisation des talents. L’importance accordée à ces missions sociales participe ainsi à un climat social apaisé, favorable à la performance globale.
La protection des droits des salariés : responsabilité majeure des élus du comité
En 2025, la question de la protection des droits des salariés constitue un des piliers incontournables des prérogatives du comité d’entreprise ARC. La complexité accrue du droit du travail et la multiplication des situations à risque renforcent la nécessité pour les membres du CSE d’être formés, vigilants, et pleinement engagés dans leur mission.
Cette garantie prend différentes formes :
- Une protection juridique renforcée : depuis la réforme de 2024, les élus bénéficient d’une immunité élargie pour leurs interventions dans le cadre du mandat, ainsi que d’une protection contre le licenciement pendant la durée et jusqu’à six mois après leur mandat.
- Le droit à la formation obligatoire, fixée à 5 jours par an, permet aux élus de renforcer leurs compétences, notamment dans les domaines de la négociation collective, des enjeux climatiques, et des questions de santé au travail.
- La veille sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes est au centre des attentions pour prévenir les discriminations et garantir un accès équitable aux opportunités.
Cette prévention est cruciale dans un contexte où les pratiques managériales et les conditions de travail évoluent rapidement. Le comité est également l’instance privilégiée de la communication interne sur les risques psychosociaux (RPS) et les mesures de prévention associées. Leur rôle est donc double, à la fois défensif et proactif.
Des témoignages d’entreprises comme Danone ou TotalEnergies illustrent la montée en puissance des élus dans ce domaine. Grâce à un accompagnement renforcé, ils participent désormais à la formalisation de plans d’action concernant la santé au travail, contribuant ainsi à la réduction des absences pour cause médicale.
Voici une liste non exhaustive des interventions courantes du comité en matière de protection des salariés :
- Suivi des indicateurs d’absentéisme et accidents du travail
- Participation aux négociations d’accords sur la qualité de vie au travail (QVT)
- Contrôle des conditions d’hygiène et sécurité
- Consultation sur les plans de prévention des risques psychosociaux
- Promotion de la diversité et de l’inclusion dans les recrutements

Évolution des droits des élus et sécurisation du mandat
La suppression de la limite des trois mandats successifs a permis de valoriser l’expérience et la connaissance accrue du tissu social et économique local. Cette évolution facilite la continuité des projets et des négociations.
L’adaptation des protections statutaires reflète un engagement sociétal fort en faveur d’un dialogue social apaisé et constructif, encore plus nécessaire dans les entreprises de grande taille et dans les secteurs à forts enjeux humains.
Le rôle primordial du comité d’entreprise ARC face aux enjeux écologiques et sociaux
Depuis l’adoption de la loi Climat en 2023, les élus du comité d’entreprise ARC ont vu leurs missions se transformer profondément. La transition écologique et la responsabilité sociale des entreprises (RSE) s’imposent désormais comme des défis majeurs où l’engagement du comité est incontournable.
Le comité doit impérativement être consulté sur :
- Le bilan carbone et les stratégies de réduction des émissions.
- Les plans de mobilité durable, favorisant par exemple le covoiturage ou l’usage des transports en commun.
- Les initiatives d’économie circulaire visant à réduire les déchets et optimiser la gestion des ressources.
Chez Bouygues, le CSE a montré l’exemple en lançant dès 2024 un programme de covoiturage qui a permis de diminuer de 15 % les émissions liées aux déplacements domicile-travail. Cette réussite a renforcé la confiance entre les salariés et la direction, activant une dynamique vertueuse de co-construction.
De même, dans l’industrie automobile, Renault s’est appuyé sur le comité pour accompagner la reconversion de ses usines, maintenant un dialogue permanent sur l’impact social et les formations nécessaires pour les salariés en transition vers des métiers liés aux véhicules électriques.
Ces missions s’inscrivent dans une volonté d’associer la représentation des salariés à la stratégie globale RSE, ce qui renforce l’adhésion au changement et favorise une meilleure acceptation des contraintes induites.
| Entreprise | Initiative écologique | Rôle du comité d’entreprise |
|---|---|---|
| Renault | Reconversion usine thermique vers électrique | Accompagnement social des transitions |
| Accor | Suppression des plastiques à usage unique | Consultation sur calendrier de mise en œuvre |
| Bouygues | Programme covoiturage | Réduction émissions transports domicile-travail |
L’intégration pleine et entière des enjeux environnementaux dans les missions du comité correspond à une évolution nécessaire face aux attentes grandissantes des collaborateurs et à la responsabilité sociétale des entreprises. Elle s’accompagne d’une montée en compétence des élus sur ces sujets, par exemple à travers la formation continue et la participation à des conférences spécialisées.
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Les nouveaux outils et compétences indispensables pour les membres du comité en 2025
Face à l’ampleur des responsabilités confiées en 2025, les élus du comité d’entreprise ARC doivent maîtriser de nouveaux outils et acquérir des compétences étendues pour assurer pleinement leur mandat.
Le processus de modernisation s’appuie notamment sur :
- Des crédits horaires renforcés pouvant atteindre 24 heures par mois dans les grandes structures, permettant une implication plus approfondie dans les dossiers complexes.
- Des plateformes collaboratives numériques, comme chez Vivendi, qui facilitent le partage d’informations, la gestion des consultations, et la communication entre élus.
- Un accès direct à des experts – comptables, juridiques ou en ressources humaines – indispensables pour décortiquer les bilans financiers, analyser les plans sociaux, ou évaluer des programmes RSE.
- Une formation spécifique et continue sur l’analyse des données sociales, la négociation collective, et la compréhension des impacts climatiques.
Ces outils, combinés à une approche plus stratégique du rôle des élus, participent à un renforcement du dialogue social au sein de l’entreprise. Ils favorisent une meilleure communication interne et une anticipation des enjeux liés à l’évolution du travail.
Par ailleurs, la réforme qui a supprimé la limitation à trois mandats consécutifs permet désormais une continuité d’expérience et une meilleure expertise dans la gestion des problématiques complexes.
Pour illustrer, chez Danone, les membres bénéficient chaque année d’environ cinq jours de formation, dont une part importante est consacrée aux nouvelles réglementations. Le résultat est probant : 78 % des consultations débouchent sur des accords équilibrés.
Pour découvrir plus en détail les dispositifs d’avantages et les bonnes pratiques du comité d’entreprise ARC en 2025, des ressources complètes sont disponibles comme celle-ci : tout savoir sur le comité d’entreprise ARC en 2025.
Questions fréquentes sur les rôles du comité d’entreprise ARC en 2025
- Quels sont les domaines prioritaires pour la consultation du comité d’entreprise ?
La priorité est donnée aux orientations stratégiques, à la situation économique, et aux politiques sociales incluant la santé au travail et l’égalité professionnelle. - Comment le comité garantit-il la protection des salariés lors de licenciements économiques ?
Le comité joue un rôle consultatif, propose des mesures d’accompagnement social, et veille au respect des procédures légales grâce à une veille rigoureuse. - Quelle est la place de la transition écologique dans les missions du comité ?
Très importante, elle inclut la consultation sur le bilan carbone, les plans de mobilité durable et les actions d’économie circulaire, en lien avec la responsabilité sociétale de l’entreprise. - Comment le comité améliore-t-il les conditions de travail ?
Par la négociation d’accords sur le télétravail, la qualité de vie au travail (QVT), et la prévention des risques psychosociaux (RPS). - Quels outils permettent aux membres de mieux exercer leur mandat ?
Crédit d’heures augmenté, plateformes collaboratives, accès à des experts spécialisés et formation continue sont les principaux leviers.
