Difficultés à obtenir des financements : 7 stratégies de démarrage efficaces pour attirer les investisseurs en 2025

En 2025, le paysage du financement des startups a radicalement changé, rendant l’accès aux fonds plus complexe pour les entrepreneurs. Alors que la collecte de fonds par capital-risque s’amenuise, de nombreux créateurs d’entreprise se tournent vers des alternatives qui leur permettent de lever les fonds nécessaires sans avoir à céder une part importante de leur entreprise. Cet article présente sept stratégies pratiques pour aider les entrepreneurs à attirer des investisseurs et à sécuriser les ressources nécessaires pour développer leur entreprise sans dépendre des financements traditionnels.

Les enjeux actuels du financement

Le financement par capital-risque n’est plus aussi accessible qu’auparavant. En 2024, le nombre d’investissements a chuté à 5 743, soit une diminution de 7% par rapport à l’année précédente et le nombre le plus bas enregistré depuis 2018. Ce constat, couplé à une baisse de 46% des fonds de capital-risque levés aux États-Unis, indique clairement que les investisseurs sont devenus plus sélectifs. Pour les entrepreneurs en phase de démarrage, cela signifie que l’accès à des ressources financières est plus difficile, et il devient essentiel de démontrer un véritable ajustement produit-marché et une stratégie solide de croissance.

Utiliser un prêt convertible pour lever des fonds rapidement

Une des méthodes les plus efficaces pour lever des fonds au début est d’utiliser un prêt convertible. Ce type de financement fonctionne comme un emprunt à court terme qui se transforme en actions lors d’un tour de financement ultérieur. Cette approche permet aux entrepreneurs de recevoir des fonds sans estimer la valeur de leur entreprise dès le départ. De plus, elle offre une manière attrayante d’impliquer des amis, des conseillers ou des supporters précoces dans le projet, sans diluer trop rapidement leur participation.

Il existe des modèles standardisés disponibles en ligne, tels que le SAFE de Y Combinator, que les entrepreneurs peuvent utiliser pour établir ces accords. Il est aussi recommandé de travailler avec un avocat spécialisé pour personnaliser ces modèles selon les besoins spécifiques de l’entreprise. Une astuce efficace consiste à maintenir des plafonds et des taux de réduction compétitifs pour motiver les premiers investisseurs à prendre des risques avant que la valorisation ne soit fixée.

Troquer des parts contre des services avec des contributeurs

Pour éviter d’embaucher des employés à temps plein ou de recourir à des contrats coûteux, les entrepreneurs peuvent envisager d’offrir des parts de leur société à des contributeurs qualifiés qui peuvent aider leur startup sur une base projectuelle ou partielle. Des professionnels comme des designers, des développeurs et des conseillers qui partagent la vision de l’entreprise peuvent être disposés à échanger leur temps contre une participation au capital.

Il est essentiel de définir des attentes claires et d’utiliser un calendrier de vesting pour que les échanges d’équité soient justes et transparents. De plus, il peut être judicieux d’utiliser des outils comme Carta ou Pulley pour suivre l’attribution des parts de manière professionnelle, même lors des premières étapes de l’entreprise.

Cibler des bureaux de famille alignés sur votre mission

Les bureaux de famille, qui sont des entreprises d’investissement privées gérant la fortune d’individus très riches, connaissent une croissance rapide. Beaucoup d’entre eux recherchent des investissements alignés sur leurs valeurs ou leurs intérêts, ce qui peut représenter une opportunité pour les startups. Pour entrer en contact avec ces investisseurs, il est utile d’utiliser des outils comme PitchBook ou Crunchbase pour identifier les bureaux de famille qui investissent directement dans des entreprises en phase de démarrage.

Il est crucial d’adapter son message et son approche pour correspondre à leur domaine d’intérêt, en évitant une démarche générique. Les bureaux de famille qui investissent directement (et non seulement par le biais de fonds) et qui montrent un intérêt pour les startups ou l’innovation devraient être privilégiés.

Lancer une campagne de financement participatif

Les plateformes de financement participatif comme Kickstarter, Indiegogo et StartEngine offrent une excellente opportunité pour les startups en phase initiale de lever des fonds auprès du grand public, que ce soit par le biais de précommandes de produits ou de petites participations en capital. Le financement participatif s’avère particulièrement efficace pour les produits destinés au consommateur, car il permet de valider la demande et de générer des revenus précoces avant le lancement opérationnel à grande échelle.

Pour maximiser les chances de succès, une campagne de financement participatif doit être associée à une marque forte, une histoire de fondateur convaincante, ainsi qu’à un calendrier de livraison clair. Les projets qui allient ces éléments ont tendance à attirer davantage d’attention et à réussir à atteindre leurs objectifs de financement.

Demander des subventions ou des bourses

Si votre startup traite de sujets tels que la recherche, l’impact social ou l’innovation, vous pourriez être éligible à des subventions non dilutives provenant d’agences gouvernementales, de fondations ou de programmes d’entreprises. Plusieurs options, telles que les subventions SBIR et STTR, ainsi que celles offertes par des institutions telles que la Fondation Gates, Google for Startups ou des laboratoires d’innovation universitaires, peuvent fournir un soutien précieux.

Bien que faire une demande pour ces subventions puisse être un processus long et laborieux, il n’y a souvent pas de conditions liées à ces financements. Pour ceux qui manquent de ressources, il est judicieux d’affecter un membre de l’équipe ou un conseiller à la recherche de subventions, car beaucoup de fondateurs négligent cette source de financement gratuite.

Financer sa startup via son emploi actuel

Pour les entrepreneurs qui ne se sentent pas prêts à chercher des financements extérieurs ou à se consacrer entièrement à leur projet, utiliser leur salaire en tant que premier investisseur de leur startup peut être une option intéressante. En continuant à travailler pendant le développement de leur projet, ils peuvent tester et affiner leur idée sans la pression financière d’une levée de fonds.

Il est recommandé de définir des jalons clairs (comme des objectifs de revenus mensuels ou un nombre cible de clients) pour savoir quand il est judicieux de se consacrer pleinement à leur entreprise. De plus, établir un jalon personnel pour quitter son emploi, tel que 5 000€ en revenu récurrent mensuel ou un certain nombre d’utilisateurs payants, peut aider à maintenir le focus et l’intention.

Viser la rentabilité précoce

Toutes les startups n’ont pas besoin d’un capital extérieur pour croître. Si votre produit répond à un besoin de marché clair et que vous avez des frais généraux limités, concentrez-vous sur la rentabilité rapide. En optant pour une stratégie axée sur la rentabilité, vous n’aurez pas besoin de vous soucier autant de diluer votre propriété ou de céder le contrôle de votre entreprise, car vous pouvez financer votre propre croissance.

Lorsque votre entreprise peut générer suffisamment de revenus pour soutenir ses opérations, vous conservez un plus grand pourcentage de propriété et avez davantage de contrôle sur l’évolution de votre affaire. En plus, atteindre la rentabilité avant d’envisager de lever des fonds peut vous donner un plus grand pouvoir de négociation si vous choisissez cette option par la suite.

Lors du choix entre plusieurs idées de startup, il peut être judicieux de privilégier celle qui présente le chemin le plus rapide vers les revenus.

Le paysage de financement a considérablement évolué et les entrepreneurs rencontrent de plus en plus de difficultés pour accéder aux capitaux. Les statistiques montrent que les investissements en capital-risque ont chuté de 7 % par rapport à l’année précédente, et cette tendance ne semble pas près de s’arrêter. Les fondateurs doivent donc repenser leurs stratégies de financement.

Pour un jeune entrepreneur, opter pour une note convertible s’avère être une solution judicieuse pour susciter l’intérêt early-stage sans céder une part trop importante de leur entreprise. En utilisant un prêt à court terme qui se transforme en actions lors d’un futur tour de table, les fondateurs peuvent obtenir des fonds tout en maintenant un contrôle substantiel sur leur projet.

Une autre approche consiste à échanger des actions contre des services avec des contributeurs. Plutôt que de recruter des employés à temps plein, proposer des parts de l’entreprise à des experts dans leurs domaines peut non seulement alléger les coûts, mais aussi renforcer l’engagement des contributeurs envers la vision de l’entreprise.

Les family offices représentent une opportunité souvent négligée. Ces firmes privées, gérant des fortunes de particuliers fortunés, cherchent des investissements alignés sur leurs valeurs. En ajustant leur approche aux intérêts spécifiques de ces organisations, les entrepreneurs peuvent augmenter leurs chances d’obtenir des financements.

Le crowdfunding, quant à lui, se révèle être un outil puissant pour valider la demande du marché. Des plateformes comme Kickstarter ou Indiegogo permettent aux créateurs d’attirer le capital tout en établissant une base de clients avant même le lancement d’un produit à grande échelle.

Par ailleurs, les subventions et les bourses ne sont pas à négliger. De nombreuses agences gouvernementales et fondations offrent des fonds qui n’entraînent pas de dilution de capital. Bien que le processus de candidature puisse être complexe, ces aides financières peuvent constituer une véritable bouffée d’oxygène pour des projets innovants.

Utiliser son salaire d’un emploi à temps partiel pour financer sa startup est également une option à considérer. Cela permet aux entrepreneurs de tester leur idée dans un environnement sans pression financière tout en mettant en place des objectifs clairs pour planifier leur transition vers une activité full-time.

Enfin, viser la profitabilité précoce est une stratégie de plus en plus prisée. Ceci permet aux startups de croître sans dépendance excessive à l’égard des capitaux externes, tout en offrant une plus grande liberté de manœuvre sur la direction à prendre.