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EN BREF
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Gabriel Strauss illustre un parcours entrepreneurial fascinant, débutant comme repreneur d’entreprises et évoluant vers le statut de cédant. Après 18 ans passés dans le salariat, il décide de se lancer dans la reprise d’entreprise, motivé par le désir de prouver ses compétences. Suite à une formation à la CCI Paris Ile-de-France, il passe plus de deux ans à chercher l’entreprise idéale, mettant l’accent sur la persévérance et le réseau personnel. Gabriel réussit à développer plusieurs entreprises, dont Unicom, qu’il cèdera après dix ans de direction. Sa transition vers le rôle de cédant, avec l’accompagnement d’experts, renforce l’importance des relations humaines dans ce processus. Son récit captivant met en avant les défis et les réussites liés à la transmission d’entreprise.
Le parcours de Gabriel Strauss est une véritable source d’inspiration pour tous ceux qui envisagent de se lancer dans l’entrepreneuriat. Après avoir évolué pendant 18 ans en tant que salarié dans le secteur du financement et de l’accompagnement des PME, il a décidé de franchir le cap de la reprise d’entreprise. Ce récit met en lumière les défis qu’il a rencontrés, les leçons qu’il a apprises et sa transition vers le rôle de cédant. En se focalisant sur les relations humaines et l’importance d’un bon accompagnement, Gabriel prouve que le chemin entrepreneurial est pavé d’opportunités quand on est prêt à se battre pour ses convictions.
Le début d’un rêve : De salarié à repreneur
Après près de deux décennies à travailler en tant que salarié, Gabriel ressent une forte envie de donner un nouveau sens à sa carrière. Il a vu de près le fonctionnement des PME, et cela a nourri son désir de s’installer de l’autre côté de la barrière. N’ayant pas une idée précise en tête, il se tourne vers la reprise d’entreprise comme un moyen de se prouver qu’il pouvait réussir à réaliser son projet. C’est alors qu’il décide de suivre une formation spécifique intitulée « 5 jours pour reprendre » à la CCI Paris Ile-de-France.
La recherche d’une entreprise à reprendre
Fort de ses nouvelles connaissances, Gabriel se lance dans la quête de l’entreprise parfaite à reprendre. Cette recherche s’avère longue et complexe. Pour mieux définir ses attentes, il élabore une « fiche de cadrage » qui résume ses critères : zone géographique, secteur d’activité, taille d’entreprise, et même la situation financière de l’entreprise. Cependant, malgré ses efforts, la recherche prend deux longues années.
Les difficultés rencontrées
Dans un marché où les repreneurs sont bien plus nombreux que les offres, Gabriel se heurte à des obstacles majeurs. Il partage : « J’ai soumis mes critères à de nombreux intermédiaires et cabinets spécialisés, j’ai sourcé plus de 80 dossiers, roulé plus de 40 000 km et rencontré une quarantaine de cédants. » Malgré cette persévérance, il finit par envoyer quatre lettres d’intention (LOI) avant d’aboutir à une acquisition. Cette période, bien que difficile, lui enseigne l’importance de garder confiance en soi et de ne pas hésiter à demander de l’aide auprès de proches ou de spécialistes.
Le rôle de la CCI Paris Ile-de-France
La chance sourit enfin à Gabriel lorsqu’il décide de contacter le service Transmission & Reprise de la France, qui se révèle être un précieux allié. Gabriel exprime : « La CCI Paris Ile-de-France a joué un très grand rôle pour moi puisqu’elle m’a ouvert le marché caché de la reprise. » Grâce à ce soutien, il accède à des opportunités que peu connaissent, étant donné que près de 70 % des transmissions d’entreprise se font dans la confidentialité.
La rencontre avec l’entreprise idéale
C’est en 2012 que Gabriel trouve finalement l’entreprise qui coïncide avec ses aspirations : Unicom, une société de formation professionnelle en langues. Avec un chiffre d’affaires de 1 million d’euros, cette entreprise représente un point de départ idéal. Gabriel s’investit pleinement dans son nouveau rôle et parvient à développer le chiffre d’affaires à 2 millions d’euros, et ce, en partie grâce à la formation et aux conseils qu’il a reçus.
Développement et seconde reprise
Au fil des années, Gabriel ne se contente pas d’améliorer Unicom, il élargit également ses horizons en reprenant une seconde entreprise : Citylangues, trouvée également grâce à l’appui de la CCI. Ce projet se réalise par le biais d’un Leverage Buy Out (LBO), et Gabriel sait comment redynamiser l’entreprise. Cette seconde expérience lui offre l’opportunité de se confronter à des défis différents, notamment la nécessité de revitaliser une société. Comme il le déclare : « Mon rôle a été de redynamiser l’entreprise, fixer un nouveau cap avant de procéder à une opération de fusion-absorption. »
La transition vers le rôle de cédant
Après avoir dirigé son entreprise pendant dix ans, Gabriel se rend compte qu’il est maintenant temps d’envisager la cession. Conscient de l’importance d’un bon accompagnement, il se tourne de nouveau vers des spécialistes pour l’aider dans cette étape cruciale. Il sait que, parallèlement à son activité, il n’a que peu de temps à accorder à la cession, et se faire aider est un gain de temps considérable.
Choisir le bon acquéreur
Gabriel reçoit plusieurs offres, mais c’est l’entreprise Monceau Langues qui attire son attention. En connaissant déjà la vision de son acquéreur, il se sent rassuré. Pour lui, il est essentiel que le projet entrepreneurial soit en adéquation avec ses valeurs et celles de ses équipes. La relation avec l’acquéreur est un facteur clé pour lui : « Je souhaitais transmettre à une personne morale qui prenne soin des équipes. »
Un accompagnement pendant la transition
Pour garantir la pérennité de l’entreprise après la cession, Gabriel choisit d’accompagner son repreneur pendant une année supplémentaire. Cette période est cruciale pour que le nouveau dirigeant puisse s’adapter et mener le développement commercial dans la bonne direction. En se remémorant cette expérience, il réalise à quel point la gestion des relations humaines est primordiale dans tout processus de transmission.
Un retour aux sources : Accompagner les repreneurs
Avec les leçons tirées de son parcours parsemé de défis, Gabriel rejoint la CCI Paris Ile-de-France dans le but de redonner ce qu’il a reçu. Ainsi, il met son expérience au service d’autres repreneurs et cédants afin de les guider dans leurs démarches. Ce virage témoigne de sa volonté d’accompagner les futurs entrepreneurs sur le chemin souvent complexe de la reprise.
Les valeurs humaines au cœur de l’entrepreneuriat
Gabriel conclut que l’aventure entrepreneuriale est avant tout humaine. La relation entre le cédant et le repreneur ne fait pas seulement partie d’un échange financier mais d’une transmission de valeurs fondamentales. Dans ce parcours, il a su apprendre que l’authenticité et la transparence sont des atouts précieux au moment de passer le flambeau. Gabriel commente : « La reprise est un défi risqué. Il faut rester organisé tout en étant flexible. »
Une aventure à partager
Les parcours de Gabriel Strauss sont représentatifs d’une belle aventure humaine et professionnelle, témoignant que chaque étape de la reprise, que ce soit en tant que repreneur ou cédant, offre des enseignements précieux. La combinaison de la formidable expérience, du savoir-faire acquis et des valeurs humaines constitue une approche résiliente pour ceux qui envisagent leur futur dans l’entrepreneuriat. Gabriel illustre ainsi que le soutien collectif et la détermination personnelle sont cruciaux dans ce voyage. Son parcours inspire à explorer dans diverses directions et à envisager la reprise comme un voyage riche d’opportunités.
Pour ceux qui sont intéressés par le sujet de la reprise d’entreprise, voici quelques ressources utiles : La reprise d’entreprise, L’exode entrepreneurial au Canada, et bien d’autres. Gabriel Strauss, avec son parcours, embrasse pleinement le rôle d’inspirateur pour les cédants et repreneurs d’aujourd’hui.
Le parcours inspirant de Gabriel Strauss : Voyage d’un repreneur à un cédant
Après 18 ans consacrés au salariat dans une entreprise dédiée au financement et à l’accompagnement des PME, Gabriel Strauss se lance dans l’aventure entrepreneuriale. Sa volonté ? Développer son propre projet dans un monde qu’il souhaite maîtriser. S’orientant vers la reprise d’entreprise, il exprime son besoin de prouver sa capacité à réussir en phase avec ses convictions.
Gabriel commence par une formation à la reprise « 5 jours pour reprendre » de la CCI Paris Ile-de-France. Armé de ses nouvelles compétences, il se lance seul dans la recherche d’une entreprise à reprendre. Avec l’élaboration d’une fiche de cadrage définissant ses principaux critères, il se rend vite compte que la recherche prendra bien plus de temps que prévu. C’est après plus de 2 ans d’efforts que l’opportunité rêvée se présente enfin.
Malgré un marché saturé de repreneurs, Gabriel se heurte à de nombreux obstacles. « J’ai rencontré plus de 40 cédants et soumis mes critères à de multiples intermédiaires. J’ai parcouru plus de 40 000 km et envoyé 4 lettres d’intention avant de finaliser ma première acquisition », révèle-t-il. Ces défis l’inspirent à encourager ceux qui se lancent dans ce chemin à garder confiance, à persévérer, à s’entourer des bonnes personnes, et à se faire accompagner par des spécialistes de la transmission.
Tout au long de son parcours, Gabriel met en avant le rôle clé de la CCI Paris Ile-de-France : « Leur aide a été précieuse. Ils m’ont ouvert les portes du marché caché de la reprise, représentant environ 70% des transmissions. C’est une opportunité d’approcher des cédants sans que l’information de vente soit rendue publique, un facteur important pour beaucoup d’entre eux. »
En 2012, Gabriel reprend Unicom, une entreprise de formation professionnelle qui génère 1 M€ de chiffre d’affaires. Fort de sa réussite initiale, il développe l’entreprise, la portant à 2 M€ avant de racheter Citylangues, une autre entreprise grâce à l’appui de la CCI. Avec des résultats financiers encourageants, il reste à la tête de ces entreprises pendant 10 ans, avant de céder son entreprise à un confrère.
Chaque transaction apporte son lot de leçons. Gabriel se souvient de sa première reprise, soulignant l’importance des relations humaines : « La cédante était très attachée à son équipe, il était crucial pour elle de trouver un repreneur qui prendrait soin d’eux. » Lors de sa seconde expérience, il a dû redynamiser une entreprise face à une intense concurrence.
Après une décennie de succès, Gabriel ressent l’appel de la cession. Il décide de mettre son entreprise sur le marché, cette fois-ci en tant que cédant. « Être accompagné par des experts pendant ce processus a été capital. En tant que chef d’entreprise, le temps vous fait défaut et je souhaite transmettre mon entreprise dans les meilleures conditions », confie-t-il.
Il finalise la vente de son entreprise à Monceau Langues, une société avec laquelle il partage une vision et une approche managériale similaires. Gabriel, soucieux du bien-être de son équipe, s’assure de l’inclusion de ces derniers dans la nouvelle structure. Pendant une année supplémentaire, il accompagne son repreneur afin de garantir un passage de relais réussi.
À travers ce récit, Gabriel souligne la dimension humaine de chaque transaction : « La réussite d’un projet de reprise repose sur des valeurs partagées et une dynamique de confiance. Même s’il s’agit d’une aventure risquée, chaque relation gérée avec soin joue un rôle fondamental ». Avec le regret de ne pas avoir débuté plus tôt dans l’entrepreneuriat, Gabriel se joint désormais à la CCI Paris Ile-de-France pour transmettre son précieux savoir aux futurs repreneurs et cédants.
